Critères de qualité de la spiruline

La qualité de la spiruline : quels critères ?

Dans la jungle de spirulines disponibles sur le marché, il n’est pas facile de s’y retrouver ! Voici les principaux critères pour choisir la spiruline de la meilleure qualité.

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Spiruline industrielle ou artisanale

Sans faire de procès d’intention à l’industrie, le concept même de culture industrielle signifie que la production est très importante pour bénéficier des coûts de revient les plus bas et proposer le meilleur prix (ou pas, dans le cas où le fabricant veut donner une image de qualité comme souvent pour les spirulines de Hawaï, Californie ou encore celle provenant des « Hauts-plateaux de Mongolie »…). Pour cela, la culture doit être « optimisée » et le séchage doit être le plus rapide possible pour faire face aux importantes récoltes et à l’impératif de rentabilité maximale. La technique de séchage utilisée dans ce cas porte un nom bien évocateur : l’atomisation. La chaleur à la sortie des buses d’atomisation est comprise entre 140°C et 200°C. Tant la température que la forte pression exercée sur un organisme très fragile (c’est pour cela qu’il est très digeste) ne garantissent pas la meilleure préservation des nutriments.

Petite astuce : comment savoir si vous avez à faire avec une spiruline industrielle ou artisanale ? Regardez si votre fournisseur de spiruline vous la propose sous forme de paillettes. Seuls les artisans le peuvent car les paillettes sont la forme inhérente au séchage basse température qu’ils pratiquent. Ces paillettes peuvent ensuite être broyées et transformées en poudre, gélules et comprimés. La technique de séchage par atomisation ne produit que de la poudre qui sera ensuite mise sous forme de gélules ou de comprimés.

spiruline-artisanale-paillettes

Le lieu d’origine est sans doute un des critères les plus importants de la spiruline et cela pour deux raisons majeures. Si l’origine n’est pas indiquée, passez votre chemin !

Pays/région de production

Parmi toutes ses qualités, la spiruline en présente une qui est à double tranchant. Elle est fortement impactée par la qualité de son milieu de culture (l’eau), notamment avec sa propension à chélater les métaux lourds, autrement dit à les fixer. Elle peut ainsi être facilement contaminée lorsqu’elle est cultivée dans des zones polluées par les activités humaines d’ordre industriel, par l’agriculture intensive ou encore les importantes concentrations urbaines. C’est très souvent le cas de la Chine (de loin le plus gros producteur mondial) mais également de la France, où « la contamination des cours d’eau est quasi-généralisée » selon Le Monde.

Dans la région du Sahel, au Burkina Faso par exemple, il n’existe ni forte densité de population, ni agriculture intensive, ni activités industrielles.

La latitude du lieu de production

Il est nécessaire ici de faire un rappel sur les origines de la spiruline. Elle fait partie des premiers organismes ayant peuplé la Terre il y a plus de 3,5 milliards d’années, à une époque où la vie telle que nous la connaissons n’était pas possible. Il a fallu qu’elle soit capable de survivre et de se développer dans un milieu très hostile, notamment bombardé par des rayons cosmiques puissants et dans un contexte de fortes températures.

Note : C’est pour faire face à ses conditions de vie terribles que la spiruline a du s’armer d’une quantité hors du commun de pigments, d’antioxydants, de vitamines, de minéraux, de protéines

Elle n’a que très peu évolué depuis et c’est pour cela que nous la retrouvons naturellement aujourd’hui dans les régions tropicales. Cela est dû à son besoin d’une eau chaude (20-25°C minimum, 35°C étant généralement considéré comme optimal) et des rayons du soleil les plus puissants.

La longueur d’onde solaire, liée à la latitude, peut sembler anecdotique alors pour illustrer son importance, je voudrais juste mentionner son impact sur l’être humain. Nous n’avons bien sûr pas autant directement besoin du soleil qu’un organisme photosynthétique et pourtant, nous produisons la vitamine D majoritairement par l’exposition de notre peau au soleil. Or sous nos latitudes du sud de la France par exemple, la longueur d’ondes du soleil ne permet pas à notre corps de synthétiser cette précieuse vitamine entre les mois de novembre et de février. Imaginez ainsi la différence d’impact sur la qualité que la longueur d’onde des rayons solaires peut avoir sur un organisme tropical cultivé dans des régions « tempérées » où l’eau doit être chauffée artificiellement!

Culture sous serre

Ce point est lié au précédent. Si on produit la spiruline dans une région où elle ne peut être produite naturellement (régions tempérées comme la France, régions montagneuses ou de hauts plateaux comme dans les Andes ou en Mongolie), la spiruline est cultivée sous serre, ce qui constitue un filtre pour les rayons solaires et diminue encore la qualité de la spiruline.

Moteurs immergés

Un autre critère de qualité est la présence ou non de moteurs immergés. Les bassins de culture de la spiruline sont peu profonds et l’eau y est agitée doucement de sorte que toutes les microalgues/cyanobactéries aient accès à la lumière du soleil (on y revient encore !). Pour cela, de nombreux producteurs utilisent des moteurs électriques immergés. Or ceux-ci propagent des ondes électromagnétiques dans l’eau qui sont, comme on peut facilement l’imaginer, très dommageables aux organismes s’y développant.

Il vaut ainsi mieux privilégier les producteurs de spiruline ne mettant que les pales dans l’eau et non les moteurs.

Taux de phycocyanine

Citons enfin un élément nutritionnel de la spiruline qui se révèle être de grande importance et qui devrait ainsi toujours être présenté sur l’emballage : la phycocyanine. Il s’agit d’un pigment protéique rare qui présente de très puissantes capacités antiinflammatoires, antioxydantes, antitumorales et immuno-protectrices. Une spiruline de qualité présente un taux de phycocyanine supérieur à 15%, soit 15g de phycocyanine pour 100g de spiruline.

Pureté de la spiruline

Enfin, il n’y a pas que de la spiruline dans la plupart des gélules et comprimés sur le marché ! On peut noter ainsi, outre la coque de la gélule que tout un chacun ne souhaite pas consommer, la présence d’excipients qui sont utilisés pour l’optimisation des chaînes de production (augmentation de la cadence en évitant que les gélules/comprimés ne collent aux moules des machines) et n’ont rien à faire dans notre corps. Il s’agit très souvent du stéarate de magnésium, « habituellement de source bovine, [qui] est progressivement remplacé par le composé d’origine végétale pour des raisons de sécurité sanitaire » selon Wikipedia. On pourrait se féliciter de cette évolution…si l’origine végétale n’était pas l’huile de coton transgénique ! Le stéarate de magnésium est ainsi un acide gras saturé controversé qui, précisons-le, n’apporte pas de magnésium assimilable.

Vérifiez donc bien que vos comprimés/gélules sont purs et sans additifs.

Dihé a sélectionné pour vous une spiruline de qualité supérieure cultivée de manière artisanale dans son environnement naturel. N'hésitez pas à l'essayer !