Carence en fer – Le risque de perte auditive mis en évidence. Et comment la prévenir !

La carence en fer est la plus fréquente des carences nutritionnelles en France selon l’Observatoire de la santé. Or un article publié dans le prestigieux JAMA Otolaryngology-Head & Neck Surgery met en évidence un lien entre la carence en fer et la perte auditive.

Les risques d’une carence en fer

Le Dr Kathleen M. Schieffer de l’University College of Medicine de Pennsylvanie et ses collègues ont étudié les données de 305 339 hommes et femmes entre 21 et 90 ans qui se sont rendus au Penn State Hershey Medical Center pendant les années 2011 à 2015. Ils ont notamment recueilli les informations concernant les taux de ferritine et d’hémoglobine. A partir de cette étude, ils ont établi que tout taux de ferritine inférieur à 12 nanogrammes/millilitre constitue un risque caractérisé.

La perte auditive détectée fut classée en trois catégories : conductive (en lien avec les osselets de l’oreille moyenne), neurosensorielle, ou perte auditive associée (perte conductive et/ou neurosensorielle, surdité ou déficience auditive due à des causes indéterminées). Il est apparu dans cette étude que les personnes présentant une carence en fer ont

  • 82% plus de risque de souffrir d’une perte auditive conductive,
  • 100% plus de risque de souffrir d’une perte auditive associée.

On savait qu’une anémie en fer, même faible, présente de nombreux effets indésirables : nervosité, maux de tête, fatigue ou abattement, troubles du système digestif, peau sèche, perte de cheveux, ongles cassants… Lorsque la carence en fer s’aggrave, le rythme cardiaque peut notamment être impacté et le système immunitaire peut aussi être fragilisé.

Cette publication du Journal de l’American Medical Association éclaire ainsi sur un nouveau risque. Le fer est notamment nécessaire à la formation normale de globules rouges et d’hémoglobine.

Les auteurs rappellent qu’une seule artère irrigue la cochlée de l’oreille interne. Or c’est le taux d’hémoglobine du sang apporté par cette artère qui régule la capacité du sang à transporter l’oxygène ; un taux d’hémoglobine faible réduit cette fonction et peut entraîner une ischémie dans cette zone.

Photo d'une femme affectée de perte auditive

Comment prévenir la carence en fer

Le Dr Schieffer et ses collègues précisent : « Une anémie causée par une carence en fer se traite facilement grâce à une supplémentation en fer par voie orale durant plusieurs mois. Un tel traitement pourra également soigner un grand nombre de troubles de la santé (ex : fatigue et diminution de la performance au travail) causés par une anémie liée à une carence en fer. »

L’approche médicale

La méthode souvent employée est la supplémentation en fer avec un médicament de type Tardyferon, à base de sulfate ferreux et contenant de nombreux excipients, dont les controversés stéarate de magnésium et dioxyde de titane (nanoparticules). Cette forme de fer est cependant très mal assimilée et elle présente de nombreux effets secondaires.

Selon le Vidal, les effets indésirables possibles du médicament TARDYFERON :

  • Fréquents : nausées, constipation, diarrhée, douleurs abdominales.
  • Peu fréquents : digestion difficile, vomissements, démangeaisons, éruption cutanée.
  • Rarement : ulcération de la bouche, urticaire, réaction allergique.

Une alternative naturelle

Une alternative simple et naturelle de fer bien assimilé, qui apporte également d’autres nutriments essentiels, est la prise de spiruline de qualité.

Commencez avec 3g/jour, soit 1 cc de spiruline en paillettes ou 10 mini comprimés Dihé pendant 5 jours puis doublez la consommation quotidienne. Faites une cure de 3 mois pour faire le plein de fer !

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